SOUVENIRS DE STUDIO AVEC JOHNNY HALLYDAY
Maxim Nucci se remémore le processus d’enregistrement unique de cette chanson avec le rockeur à Los Angeles. Cette expérience a marqué un tournant dans la méthode créative du chanteur. « Il fait des maquettes de ses chansons, ce qu’il n’a jamais fait à ma connaissance ». Le titre posthume contient des paroles poignantes : « Ce que je suis, je l’ai arraché à la vie. Ce que je suis, je ne suis qu’un cri ». Initialement écarté pour sa ressemblance avec d’autres chansons, « Dans sa version de base, c’est un blues traditionnel qui ressemble trop à d’autres chansons du disque ». Le morceau a finalement trouvé sa place, avant même de devenir un titre phare.
DÉCISION CRUCIALE DE PARLOPHONE
Antoine Gouiffes-Yan de Parlophone, label de Johnny Hallyday, a joué un rôle clé dans la résurrection de Un cri. Sa suggestion de sortir la chanson a en effet déclenché une série d’événements menant à sa publication. Maxim Nucci a d’abord hésité sur la manière de gérer ce titre. Après une réflexion profonde et un moment d’inspiration avec sa guitare électrique, il a redécouvert la magie du morceau. « C’est cool, fluide, ludique ». Yodelice décrit son expérience de ré-enregistrement comme un moment de retrouvailles « Moi qui redoutais de vivre un moment extrêmement difficile, c’est comme si je retrouvais mon pote ». Cette rencontre a transformé la chanson en une version finale émotive et puissante.